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Couverture du livre

> Extraits de presse

Mon quatrième livre est publié chez Couleur livres (janvier 2011)

"Les musées aiment-ils le public?
Carnets de route d'un visiteur"

Préface de Bernard Hasquenoph

Sommaire de cette page:

1. Les détails sur le livre

2. Extraits de presse

3. Débats et conférences (+vidéo)

4. Premières réactions des lecteurs


1. Les détails sur le livre

Paru le 20 janvier 2011, "Les musées aiment-ils le public?" comporte 178 pages et est édité par Couleur Livres.

Nous vous conseillons d'acheter ce livre en librairie et, éventuellement, de l'y commander. Car soutenir les libraires est important.

Si vous préférez l'acheter via internet, il vous coûtera le même prix qu'en librairie: 18 euros.
Frais d'envoi: gratuit pour la Belgique uniquement.
Pour les autres pays: frais d'envoi à suppléer.

Comment procéder? Voir: www.couleurlivres.be/html/commande.php
Pour tout complément d'information: commandes@couleurlivres.be

Résumé du livre

Pour son quatrième livre, l'auteur s'intéresse à nouveau aux droits des usagers, là où ils sont quasi inexistants: dans le monde muséal.

Il s'appuie sur ses visites menées depuis 25 ans dans les musées belges et étrangers.
Il a également "testé" bien des expositions: Van Gogh à Amsterdam, Toulouse Lautrec à Paris, Magritte à Bruxelles, Giacometti à Seneffe, Bosch à Rotterdam, L'Art Déco à Londres, Chagall à Martigny ou Khalo à Bruxelles.

Le livre analyse comment divers musées sacrifient les droits de leurs visiteurs à la rentabilité: hausse important des entrées, présentation incomplète de la tarification, gratuités supprimées, interdiction de photographier, oeuvres annoncées mais retirées, préventes obligatoires et de plus en plus hâtives.

Nombre de musées se commercialisent. Une démarche culturelle établie sur le long terme risque d'être perdante face à des évolutions qui visent surtout la quantité et l'événementiel.

Bernard Hennebert propose des alternatives réalistes. En priorité, rassembler les usagers intéressés pour cimenter un contre-pouvoir capable de neutraliser tant d'évolutions mercantiles qui appauvrissent le supplément d'âme censé caractériser la culture. Des avancées concrètes en ce sens existent, mais ne sont guère médiatisées. La dernière partie de ce livre s'y emploie.

Bernard Hasquenoph signe la préface. En animant son site www.louvrepourtous.fr, ce visiteur parisien mène ses actions revendicatives vis-à-vis du Louvre, du Château de Versailles ou du Musée d'Orsay.

Les deux Bernard H.
L'auteur bruxellois Bernard Hennebert et
le préfacier parisien Bernard Hasquenoph.

Quelques extraits du livre

Voici, extraites du livre, quelques déclarations de personnalités qui précisent les droits des visiteurs et les obligations des producteurs et des diffuseurs culturels:

"Un principe de droit exige qu'avant la conclusion de tout contrat, la partie "dominante" doive fournir à son futur cocontractant toutes les informations utiles à une prise de décision en connaissance de cause.
Agir autrement enfreindrait la bonne foi. Les Cours et Tribunaux ont, depuis longtemps, en effet, reconnu l'existence d'une obligation générale de renseignements à charge des fabricants, vendeurs et prestataires de services professionnels".
Charles Picqué (voir page 37)

Réflexion émise lors de la séance du "conseil communal" au cours de laquelle a été décidé que le Musée d'Ixelles pratiquerait la "gratuité du premier dimanche" avec mise en exergue d'une œuvre différente chaque mois:
"L'avantage de cette demande est qu'elle est délimitée. Son coût sera compensé largement par le déploiement d'une information du public et par l'accroissement inévitable d'un intérêt pour les musées. Dans un temps rapproché, il faut amener tous les musées à pratiquer une politique identique".
Roger Lallemand (voir page 107)

"Le rapport à l'usager est un véritable enjeu. Jusqu'à présent, l'aurorité publique n'a pas pris en compte cette problématique de manière systématique et organisée.
Il y a là distorsion par rapport à une amplification des pratiques de loisirs par la collectivité".

Henry Ingberg (voir page 137)

Le manque d'associations d'usagers culturels "est un problème très important à travers toute l'Europe. Le monde culturel donne l'impression de se défendre lui-même. On serait plus fort si l'on avait des associations qui nous soutenaient. Cela se ressent surtout pendant les moments de crise. C'est exact que le monde culturel n'a pas su s'organiser sur ce point de vue et c'est l'un de ses points faibles".
Bernard Foccroulle (voir page 160)

Pour plus d’infos: bernard.hennebert@consoloisirs.be



2. Extraits de presse

Le Monde (rubrique Le livre du jour)

"C’est une surprenante question que pose le journaliste et écrivain belge (...). En s’appuyant sur un travail d’investigation qui s’étend sur vingt-cinq ans, l’auteur bouscule le rapport que les visiteurs entretiennent avec les musées".
> Texte intégral

Face à l’info (RTBF)

"Un livre interpellant comme son auteur les aime. Un coup de poing".

COLLECT (Arts Antiques Auctions)

"Tristes musées".

Moustique

"Militant de la consommation médiatique et culturelle, Bernard Hennebert pose une question provocante dans son nouveau livre: Les musées aiment-ils le public? Veulent-ils réellement voir les visiteurs chez eux? Exemples à l'appui, il raconte les aberrations auxquelles il a été confronté en tant que visiteur. Tout y passe, faites confiance à Hennebert qui ne lâche pas le morceau. Le livre évoque aussi les alternatives pour une réconciliation entre les institutions et le public".

Le Ligueur

"Un infatigable défenseur des droits (et des devoirs!) des usagers (qui) incarne à lui seul un contre-pouvoir médiatique et culturel".

Test-Achats

"Bernard Hennebert propose des alternatives réalistes. En priorité, rassembler les usagers intéressés pour cimenter un contre-pouvoir capable de neutraliser tant d'évolutions mercantiles qui appauvrissent le supplément d'âme censé caractériser la culture".

Politique (Revue de débats)

"L'usager tend à devenir un consommateur, un client, de préférence touriste étranger (...) La politique muséale n'est plus pérenne, n'est pas durable. Les conséquences, Bernard Hennebert, militant pour les droits ds usagers, les dénonce sans relâche: œuvres annoncées mais absentes des expositions, réductions peu mises en avant... Les sujets de mécontentement ne manquent pas".

L'Avenir

"Pas un fait qui lui échappe, ici mais aussi à l'étranger, sur un secteur dont "les objectifs sont de plus en plus commerciaux et de moins en moins culturels". Depuis de nombreuses années, il se bat pour des musées plus accessibles, plus transparents, des visiteurs mieux informés. Aujourd'hui, dans Les musées aiment-ils le public?, il fait le point".

La Libre

"Bernard Hennebert a raison de promouvoir un contre-pouvoir pour ne pas laisser le marketing et les intérêts commerciaux des musées, seuls à la manœuvre. Son livre est le fruit d'années de lobbying et de plaintes citoyennes (...) Et il est fier d'avoir pu imposer à la Communauté française un "Code de respect des usagers culturels". Bref, un donneur de leçons, parfois partial, mais bien utile".

Le Vif/L'Express

"Une charge argumentée (...) Un livre pamphlétaire (...) Hennebert ne l'écrit pas comme tel, mais c'est sans doute ce qui le fâche le plus: la discrimination à l'égard de ceux qui devraient bénéficier de réductions maximales. Que de demandeurs d'emploi méprisés aux caisses, car assimilés à des profiteurs! (...) Il n'empêche, Hennebert sait aussi distribuer les bons points...".

Métro

"Pendant 25 ans, Bernard Hennebert a visité des musées du monde entier. En visiteur actif, il nous ramène une enquête révélatrice des pratiques mercantiles de ces lieux qui devraient prendre soin de leur public. Car l'usager culturel a aussi des droits".

Télépro

"...Et l'auteur, de proposer des solutions. Sera-t-il entendu?".



3. Débats et conférences

Puissent les musées, les centres culturels, les mouvements de jeunesse et les clubs 3ème âge, ou même vous, cher lecteur, qui rassembleriez une vingtaine de proches dans votre salon, nous contacter pour multiplier pareilles séances d'information: bernard.hennebert@consoloisirs.be

> Voici trois courts extraits filmés en vidéo de la conférence “Les musées aiment-ils le public?” que j’ai donnée à Malmédy, à l’initiative de la bibliothèque, le 22 juin 2011.

Voici l’agenda:
(de la date la plus ancienne à la plus récente)

Liège
Samedi 22 janvier 2011
16H15

"Les musées aiments-ils le public" par Les deux Bernard H. (l'auteur bruxellois Bernard Hennebert et le préfacier parisien Bernard Hasquenoph), dans l'Auditorium du musée Le Grand Curtius.

Féronstré 136
4000 Liège
(à 5 minutes à pied de la place St Lambert).
Entrée gratuite. Il ne faut pas réserver.


Bruxelles
Jeudi 20 janvier 2011
19H30

"Les musées aiments-ils le public" par Les deux Bernard H. (l'auteur bruxellois Bernard Hennebert et le préfacier parisien Bernard Hasquenoph), avec la présence de Fadila Laanan, Ministre de la Culture, dans les splendides locaux "Art nouveau" de l'Hôtel Hannon bâtiment édifié en 1903 par Edouard Hannon, membre fondateur de l'Association belge des photographes.

Hôtel Hannon
Avenue de la Jonction 1
1060 Saint Gilles,
(au coin de l'avenue Bruggman, proche de "Ma Campagne")
Tram 92 et bus 54

Vidéo du débat

Naissance du livre: jeudi 20 janvier 2011



4. Premières réactions des lecteurs

Grâce à internet, mes lecteurs me font parvenir leurs "réflexions de lecture":

- "Cela se lit comme un roman (un bon roman, entendons nous)...En tout cas, personne ne peut reprocher une critique simplement négative, la mise en valeur des initiatives en direction des visiteurs en est l'exemple même. Si des choses sont bien faites, il faut les souligner. Mon œil est déjà aiguisé depuis la lecture. Hier nous sommes allés, avec ma compagne, visiter la très belle exposition sur la mort au Moyen âge. Et, même si elle pourrait être mieux visible, il y a a l'entrée, juste à côté de la caisse, une affiche reprenant les salles inaccessibles dans les MRAH. De plus, la personne à la caisse nous a spontanément demandé si nous avions droit à une réduction".

- "J'ai lu votre dernier ouvrage avec beaucoup d'intérêt et j'avoue avoir ri plus d'une fois et avoir pensé bien souvent que les conclusions de ma thèse rejoignaient les vôtres. J'espère pouvoir un jour vous rencontrer devant une tasse de café (ou d'autre chose) pour évoquer ensemble les dérives commerciales du monde muséal...".

- "J'ai apprécié notre conversation dans la file de l'expo Ensor et votre livre, acheté depuis lors, a achevé de me convaincre de la pertinence et de l'opportunité de votre démarche tout-à-fait innovante".

- "J'ai lu le livre avec un grand plaisir et franc intérêt!!"

- "Sympathique ouvrage qui m'a permis de faire connaissance avec votre combat. De par mon expérience professionnelle, je confirme que l'usager a souvent raison et qu'il faut l'écouter même si ça demande des efforts. Ce livre est vraiment intéressant et donne matière à réflexion, et à action. J'abonde en votre sens quand vous nous encouragez à réagir face au non-respect de nos droits. J'ai particulièrement apprécié vous voir décrire les tentatives de communication épistolaire avec, là, un musée et, là, une administration. J'ai dans la tête le projet de créer un site "Lettres citoyennes" où les internautes pourraient mettre en ligne les lettres envoyées à des politiques ainsi que leurs réponses ou non-réponses. Pensez-vous que cela pourrait faire avancer modestement des choses? Merci pour votre avis".

- "Votre livre est agréable à lire et rencontre nombre de préoccupations qui seront exprimées dans le dossier et l'introduction de Bernard Hasquenoph est vraiment excellente et résume à merveille nos préoccupations communes".

- "J'ai lu avec intérêt votre livre ce week-end. L'argument essentiel que je retiens, au-delà de la question de la gratuité, est celui du droit de "l'usager culturel" à obtenir un service de qualité et conforme à ce qu'il peut légitimement en attendre. La charte en définit les principes. Pour notre part, au musée, nous y adhérons et elle est affichée. Il est donc logique que nous mettions en œuvre - sachant que toute œuvre humaine est perfectible - tout ce qui est possible en vue d'atteindre cet objectif. Après tout, vous rappellez utilement à la fois des principes de droit applicables à tout contrat et aussi des principes élémentaires de convivialité".

- "Plus difficile à lire, le dernier quart du livre? Que nenni! Captivant, le "Une plainte qui a abouti" (p.146); irritants, ces courriers auxquels aucune suite n'est donnée; génial, le passage avec une visiteuse asiatique (p.148), etc. Tu es le Julien Courbet des musées! (ceci sans moquerie, car j'aime bien Julien Courbet)"

- "C'est avec délectation que j'ai lu votre livre. Je constate que vous avez peut-être mis en œuvre les moyens de fédérer les critiques positives. Je mets mon association et notre expérience à votre disposition. J'ai une jolie collection de photos d'aberrations (...)".

- "Le livre est très bien documenté,très bien argumenté. Il a attiré mon attention sur des faits que je laissais filer inaperçus".



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